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"La Guérison Esotérique" Page 295. Traité sur les Sept Rayons Alice Bailey Djwhal Khul, le Tibetain Editions Lucis Trust http://livres.alicebailey.ovh/la_guerison_esoterique.pdf LOI IX "La perfection attire l'imperfection a la surface. Le bien élimine toujours le mal de la forme de l'homme dans le temps et dans l'espace. La méthode utilisée par le Parfait et celle qu'emploie le Bien est l'innocuité. Ce n'est pas une attitude négative, mais un parfait équilibre, un point de vue complet, et une compréhension divine." On remarquera que l'ensemble de mon exposé repousse tout le sujet de la maladie dans un lointain monde d'origines, un monde où l'homme est encore inapte à pénétrer. C'est pourquoi j'ai consacré tant de temps à étudier les causes de maladie, cette première partie de mon exposé contient plus de la moitié des notions que je désire apporter. Nous approchons [17@296] de sa conclusion et allons aborder la partie du sujet que beaucoup considèrent comme la plus utile et la plus pratique de cet enseignement. Je n'ai jamais eu l'intention de discuter la pathologie des maladies ni les symptômes des nombreuses formes de mauvaise santé qui ravagent l'humanité. Je cherche à faire ressortir les raisons subjectives de la majorité des maladies qui attaquent la structure humaine, mais mon dessein est de bon aloi. Les gens attachent une importance excessive aux maladies. Cela rend l'âme perplexe, car on place ainsi sur un piédestal injustifié la nature en forme qui est transitoire et en perpétuelle modification. Or, sous l'angle de l'âme, les vicissitudes du corps n'ont d'importance que dans la mesure où elles contribuent à enrichir l'expérience de l'âme. Les facteurs importants, ce sont les causes instaurées par l'homme d'une vie à l'autre. Elles se manifestent par l'apparition de maladies, ou de conséquences désastreuses à l'occasion de certaines circonstances, et dans le conditionnement spécial d'une incarnation déterminée. Il faut que les hommes apprennent à les traiter, à les connaître, et à retracer l'énergie conditionnante jusqu'à l'effet approprié, puis à s'occuper principalement de neutraliser la cause, en lui opposant une volonté entraînée. Le karma n'est pas un événement inévitable, immanquable, et affreux. On peut le neutraliser, mais cette compensation, surtout s'il s'agit de maladies, doit inclure une activité dans quatre directions. Il faut : 1. Déterminer la nature de la cause et la région de la
conscience où elle a pris naissance.
A l'arrière-plan de toutes pensées et activités sages, il faut accepter l'existence de certaines conditions générales qui se manifestent au cours du présent cycle mondial par une mauvaise santé physique non seulement dans le règne humain, mais dans les trois règnes sub-humains. La Loi d'Imperfection existe parce que les Grandes Réalités que l'on rencontre dans le monde phénoménal sont comme nous en voie de développement et d'épanouissement par évolution. En conséquence, jusqu'à ce que Ceux-là en tant qu'Etres spirituels aient développé la qualité dite de "sublime autorité" sur la substance de Leurs formes phénoménales, ces formes n'atteindront pas la perfection divine. La maladie n'est qu'une forme d'imperfection transitoire et la mort n'est qu'une méthode pour re-focaliser l'énergie avant de reprendre une activité progressive conduisant toujours et régulièrement vers une amélioration. Si le lecteur comprend les sept strophes que je vais citer, il sera finalement conduit à isoler les sept causes psychologiques de maladie inhérentes à la substance de toutes les formes durant le présent cycle mondial, parce que toutes les formes sont imprégnées de l'énergie vitale des "Dieux imparfaits". Les Ecritures Saintes disent que les sept Esprits se [17@298] tiennent "devant le trône de Dieu". Cela signifie symboliquement qu'ils ne sont pas encore en mesure de monter sur le Trône, parce qu'ils n'ont pas encore atteint l'expression divine complète. Ces Seigneurs des Sept Rayons sont plus grands et plus évolués sur l'échelle spirituelle que les grandes Vies qui composent le Conseil du Seigneur du Monde à Shamballa. Ils sont les Représentants des Energies des sept rayons Qui animent les sept planètes sacrées, mais n'ont pas encore atteint Leur divin stade de développement. Le problème de l'imperfection de l'humanité se complique non seulement du fait que les sept Energies qui l'animent et la vitalisent sont "souillées d'imperfection", mais aussi du fait que le Seigneur du Monde Lui-même est loin d'être parfait si par exemple on le compare à un Logos solaire. Telle est la raison pour laquelle notre planète, la Terre, n'est pas une planète sacrée. L'on nous dit que Sanat Kumara (51 Le logo planétaire, le Dieu actuel de la terre.) est le divin prisonnier de cette planète et qu'il y est détenu jusqu'à ce que "le dernier pèlerin fatigué ait trouvé le chemin de sa maison". Tel est Son lourd karma, même s'il représente l'expression de Son désir et de Sa joie. Les "pèlerins fatigués" sont les atomes de Son corps, humains ou autres. Ils sont souillés d'imperfections à cause de Ses imperfections. Leur guérison complète marquera l'heure de Sa libération. Il faut donc savoir que les strophes – au nombre de sept – qui vont être citées décrivent la qualité des énergies descendantes ainsi que les souillures apportées par ces énergies et transmises à toutes les formes vitalisées par la vie de notre Logos planétaire.
LES CAUSES D'INHARMONIE ET DE MALADIE DUES AUX SEPT RAYONS Strophe I. Dans la mesure où nous pouvons comprendre cette strophe par rapport à notre thème de la maladie, l'imperfection de cette énergie divine engendre un comportement spécial qui s'exprime par le pouvoir de cristalliser, de durcir, de provoquer l'attrition (52 Usure par frottement.) , et qui est cause du grand processus d'abstraction que nous appelons la mort. Parmi ses autres effets, citons les nombreux processus de cristallisation qui se poursuivent dans le corps, tous les processus d'atrophie, et la vieillesse. Strophe II. "Le Grand Etre répandit sa vie dans toutes les parties de la manifestation et dans chacun de ses aspects. Du centre à la périphérie et de la périphérie au centre il s'affaira, apportant une plénitude de vie, stimulant toutes les formes de Lui-même, produisant un excès de mouvement, une expansion indéfinie, une croissance abondante, et une hâte injustifiée. Il ne savait pas ce qu'Il voulait, parce qu'Il voulait tout, désirait tout, attirait tout, et donnait trop à tout." L'imperfection de cette grande énergie, avec sa puissance constructive, vitalisante, et cohésive, était et est encore le pouvoir d'hyperstimuler, de produire des accrétions, d'amonceler, de bâtir trop de formes, d'attirer trop d'atomes, et de provoquer une ambiance conduisant à ce qu'on appelle ésotériquement la "suffocation de la vie". Celle-ci est une autre manière de mourir, mais cette fois par suite de vitalité excessive affectant le courant sanguin, produisant des édifices à l'intérieur de formes déjà édifiées, et créant fréquemment un véhicule éthérique trop puissant pour sa forme [17@300] physique extérieure, exotérique. Comme autres conséquences, citons, par exemple, l'apparition de tumeurs, de cancers, d'excroissances, le développement exagéré d'aspects corporels, la présence d'organes démesurés et de parties du corps en surnombre. Strophe III. "Le Grand Etre cueillit ça et là. Il choisit et Il rejeta. Il accepta tel pouvoir et refusa tel autre pouvoir. Il n'avait aucun dessein associé aux six desseins de Ses six Frères. Il acquit une forme et ne l'aima pas. Il la rejeta et en acquit une autre. Il n'avait nul plan, nul point d'attache, mais vivait dans un mirage et s'y plaisait. Il étouffa le bien et le mal en les utilisant tous deux. Des excès apparurent dans une direction, et des carences dans une autre. Ces deux extrêmes commandèrent Son choix des substances vivantes. Il réunit de force ceux qui ne se convenaient pas, puis constata que cela se terminait par du chagrin et des tromperies. Il établit des modèles, mais le plan ne s'y adaptait pas. Désespéré, il abandonna." Ces manœuvres et manipulations imparfaites (c'est ainsi qu'on les a dénommées) produisent des effets principalement astraux, avec la mauvaise santé physique qui en découle et les résultats indésirables déjà étudiés dans ce traité. L'énergie du troisième rayon est celle de la substance même. C'est pourquoi ses imperfections se manifestent profusément dans la tendance humaine à la maladie. Lorsqu'on abuse de cette énergie du troisième rayon à des fins égoïstes et personnelles, il en résulte un mirage qui se manifeste principalement sur le sixième plan, ou plan astral. Comme suite à cette manipulation des désirs et aux manœuvres frénétiques en vue de les satisfaire matériellement, surviennent des maladies telles que les désordres gastriques et intestinaux, et les diverses maladies d'estomac qui dévastent l'humanité civilisée bien plus qu'elles ne s'attaquent aux peuplades sauvages. [17@301] Il faut y adjoindre certains désordres cérébraux et un affaiblissement de la vitalité. Strophe IV. "Le Grand Etre combattit et entra en lutte. Tout ce qu'Il rencontra Lui apparut comme une occasion de faire montre de Son pouvoir. Dans le quatrième règne, il découvrit un champ de bataille et prit position pour combattre. Il vit ce qui était bon et sut ce qui était mauvais et vibra entre les deux, combattant d'abord l'un, puis l'autre, sans jamais atteindre le point médian où la lutte est inconnue. C'est là que se trouvent l'harmonie, l'aisance, le repos, et le silence paisible. Il affaiblit toutes les formes qui employaient Sa force et Son pouvoir. Pourtant c'est constamment qu'Il cherchait la beauté, recherchait le charme, et languissait après la paix. Le désespoir Le rattrapa sur Ses voies, et avec le désespoir, la volonté-de-vivre ne pouvait survivre. Cependant, le charme était toujours présent." Nous avons ici de fortes présomptions sur les raisons pour lesquelles l'humanité (le quatrième règne de la nature) succombe si vite et si facilement aux maladies. Elle est constamment appelée à des conflits tant individuels que collectifs. Jusqu'à ce qu'elle les comprenne et s'en serve comme moyen de triompher et de progresser, ils provoquent un perpétuel état de dévitalisation. Il s'ensuit que la résistance aux maladies s'évanouit et que toutes les formes de mauvaise santé deviennent pratiquement possibles. L'énergie se diffuse, et la résistance s'affaiblit constamment. Il en résulte des débilités, des réactions rapides et mauvaises aux maladies indigènes de la planète, et un état où l'on contracte facilement les maladies infectieuses et contagieuses. C'est cette énergie qui est à l'arrière-plan des épidémies, dont la grippe est l'une des principales expressions. Strophe V. "Le Grand Etre Se leva en courroux [17@302] et Se sépara. Il écarta d'un geste large les grandes dualités et aperçut principalement le domaine de la multiplicité. Il produisit des failles de tous côtés. Il exerça son action séparatrice avec une pensée puissante. Il établit joyeusement des barrières. Il n'admit nullement de comprendre. Il ne connaissait aucune unité, car Il était froid, austère, ascétique, et perpétuellement cruel. Il se tenait entre le centre aimant et tendre de toutes les vies et la cour extérieure des hommes vivants et tordus de douleur. Mais il ne se tenait pas au point médian, et rien de ce qu'Il fit ne suffit à réparer la brèche. Il élargit toutes les failles, éleva de nouvelles barrières, et tenta de creuser des gouffres encore plus vastes." Il est extrêmement difficile de décrire la nature des imperfections chez le Seigneur du cinquième rayon. On découvrira finalement la source de nombreux désordres psychologiques et troubles mentaux dans l'activité de cette énergie, qui s'exerce principalement sur le cinquième plan, dit mental. Elle a pour caractéristique essentielle les failles – failles intérieures chez l'individu, ou failles entre l'individu et son groupe qui le rendent antisocial. Il n'y a pas lieu de s'étendre ici sur ces difficultés, car je les ai déjà décrites dans le deuxième volume de ce Traité sur les Sept Rayons intitulé Psychologie Esotérique. Parmi d'autres manifestations, citons certaines formes de démence et de lésions cérébrales, et les lacunes dans les relations entre le corps physique et les corps subtils se traduisant par l'imbécillité ou les troubles psychologiques. Une autre forme de maladie naissant de cette force du cinquième rayon est la migraine. Elle est causée par un défaut d'interaction entre l'énergie qui entoure la glande pinéale et celle qui entoure le corps pituitaire.
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