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"La Guérison Esotérique" Page 289. Traité sur les Sept Rayons Alice Bailey Djwhal Khul, le Tibetain Editions Lucis Trust http://livres.alicebailey.ovh/la_guerison_esoterique.pdf Section I — Dettes karmiques de l'individu Sans peut-être en comprendre les implications, nous avons déjà étudié un premier point faisant partie de cette section. Il s'agissait des dettes karmiques de l'individu issues des véhicules subjectifs et de l'ensemble de la personnalité. En examinant les causes psychologiques de maladie prenant naissance dans les véhicules subtils des trois mondes ou provenant de la tension des disciples qui s'efforcent de fouler le Sentier, nous nous occupions en réalité exclusivement du karma ou des effets produits sur le plan physique par les causes intérieures d'événements, d'équipement, et de circonstances. Nous avons vu comment les corps intérieurs conditionnent les manifestations extérieures de l'homme via le corps éthérique, et constaté que la maladie ou la santé dépendent en grande partie de ces corps subtils. Ils constituent la cause karmique immédiate de l'existence sur le plan physique. Si nous étendons cette idée jusqu'à inclure les incarnations précédentes – et nous y sommes amenés inéluctablement – nous arrivons à la conclusion que l'état de ces corps intérieurs, leurs limitations et leur richesse, leurs défauts et leurs avantages, leurs tendances psychiques et psychologiques sont hérités de vies antérieures et portent donc la responsabilité de la situation actuelle sur terre. En conséquence, nous n'avons fait que repousser dans un passé encore plus lointain les causes des états actuels, et si nous le désirions, nous pourrions pénétrer un domaine comportant tant de complexité et de détails que nous n'aboutirions à rien d'utile. L'ensemble du problème consistant à rétablir les incarnations passées comporte des possibilités infinies, et dès lors que l'on emploie le mot "infini", tout [17@290] le sujet sort du contrôle de la pensée finie. On aborde alors un domaine qu'il n'est plus possible d'analyser rationnellement. Pour l'humanité dans l'enfance et pour les individus non évolues, le karma était une affaire de groupe. L'homme était membre d'un groupe, mais sans penser aucunement aux implications et aux responsabilités que cela comporte. Plus tard, le processus d'individualisation prit un sens plus précis et un caractère plus prononcé. Le karma devint alors plus personnel et mieux défini, et l'homme fut en état de produire ou d'éliminer plus de causes et d'effets. La personnalité n'était pas complètement développée et intégrée. L'homme était encore imbriqué dans la vie de groupe, et les relations réciproques s'étendirent. Plus tard encore, la personnalité devint le créateur conscient de ses propres causes et le participant conscient à leurs effets. Sur le Sentier, l'homme est englobé dans le karma du groupe qu'il a choisi dans son karma individuel, et dans le karma de ceux avec lesquels il a cherché à s'associer à cause de leur communauté de dessein spirituel. Un autre facteur s'ajoute ainsi aux précédentes catégories de responsabilités karmiques. Plus tard encore, on est confronté avec le karma dans les trois mondes ; on en triomphe et on le dénie. Simultanément, l'individu ajoute au karma qu'il a déjà expérimenté celui qui se rapporte à la mise en branle de causes provenant de ses efforts pour servir le monde. L'homme partage alors la responsabilité karmique de la Hiérarchie elle-même. Il faut ajouter les stades ci-dessous au Karma de Rétribution bien connu, avec lequel les disciples sont déjà familiers : 1. Karma collectif élémentaire de l'homme primitif. Il faudrait encore y ajouter le karma national et racial, [17@291] ainsi que le karma d'éducation que tous les disciples attirent sur eux lorsqu'ils cherchent à entrer dans un Ashram pour se préparer aux initiations. Il existe également un Karma de Récompense, s'opposant à celui de Rétribution. On oublie fréquemment ce type de karma, mais on le connaîtra mieux dans le prochain cycle mondial. L'humanité s'est débarrassée de beaucoup de mauvais karma. Quant au karma basé sur des causes don't l'initiative ne sera prise que plus tard, il n'engendrera pas d'effets aussi désastreux que celui du passé. En dépit de ce que pensent les hommes, tout karma n'est pas mauvais. Il est nécessaire qu'une grande partie en soit punitive et attristante en raison de l'ignorance de l'humanité et de son stade inférieur de développement. Lorsque la rétribution karmique devient sévère et terrible, comme dans le cas de la guerre mondiale, elle dénote que l'humanité en est arrivée à un point où les conséquences peuvent en être réparties dans une large mesure et avec justice. Le karma ne comporte que très peu de souffrances lorsqu'il est dû à l'ignorance conduisant à l'irresponsabilité et à un manque total de réflexion. Le sens de véritable culpabilité n'est alors guère attaché aux événements. Il peut exister des conditions infortunées et des circonstances affligeantes, mais l'aptitude à y réagir par une souffrance proportionnée fait défaut. Il faudrait se le rappeler. Actuellement toutefois, la race Aryenne est si développée mentalement et sur une si vaste échelle que le karma est vraiment horrible et angoissant, et trouve à s'exprimer par l'état du monde. En même temps, l'étendue actuelle de la détresse dénote l'étendue et le succès du développement humain. Ce signe des temps est fort encourageant et prometteur. Cette idée détient la clef des motifs pour lesquels les saints et bons serviteurs de la race portent – au cours du présent cycle mondial – un fardeau si lourd de mauvais karma. Les limites du présent traité ne permettent pas de développer [17@292] le sujet du karma en tant que cause des nombreuses sortes de maux atteignant l'humanité, y compris les maladies. Celles-ci ne constituent qu'une des manifestations du karma. Le thème est trop vaste, trop compliqué, et entraînerait trop loin. Il faut se limiter à l'affirmation que toutes nos actions et réactions ont instauré dans nos vies antérieures un rythme karmique tel, que tous les aspects de notre nature inférieure en sont aujourd'hui influencés. Parmi les effets les plus répandus et les plus ordinaires, la maladie en est un par lequel se manifeste la grande Loi de Rétribution. C'est un point que les guérisseurs et les étudiants de la métaphysique devraient considérer avec le plus grand soin.
Section II — Les causes de karma dues aux sept rayons L'étude des causes de karma dues aux sept rayons fait remonter encore plus haut, vers l'origine même de la création, la cause de toutes les difficultés humaines, y compris la mauvaise santé et les maladies – individuelles, nationales, et raciales. Le karma se manifeste dans les courants d'énergie et de substance primordiale qui affluent dans le monde créé, y compris les trois mondes inférieurs où travaillent les Pitris lunaires 47 et les essences élémentales de toutes les formes. Ce karma primordial, si l'on peut ainsi l'appeler, contribue à l'existence des maladies. Dans les livres antiques auxquels les Maîtres ont accès, il est dit que le monde est construit d'une substance déjà souillée par le karma d'un système solaire antérieur. Il est évident que les courants de force émanant des Seigneurs des Sept Rayons (47 La description de ces êtres est donnée dans Un Traité sur le Feu Cosmique par le même auteur.) sont colorés, donc "infectés" – si je peux me permettre un tel mot – par les limitations de ces mêmes Grands Etres. De notre point de vue, Ils sont des Dieux, mais en réalité des Dieux en formation, bien qu'ils soient plus proches de la divinité solaire que les êtres humains les plus évolués ne sont proches de la divinité planétaire. Ils sont les "Dieux imparfaits" dont parle La Doctrine [17@293] Secrète, et sont les Logos planétaires des planètes sacrées et non sacrées. Si les grandes Vies qui animent les planètes à l'intérieur de notre système solaire sont imparfaites, il faut bien que l'effet de cette imperfection se fasse sentir dans Leurs créations planétaires, qui sont Leurs corps de manifestation. Cela y introduit une condition karmique sur laquelle les êtres humains individuels ne possèdent absolument aucun contrôle, mais au sein de laquelle ils se meuvent et à laquelle ils participent. Il m'est évidemment impossible d'élucider ce thème. Je ne suis autorisé qu'à citer sept strophes d'un des plus anciens livres du monde qui traite des causes d'imperfection dues aux sept rayons dans nos manifestations planétaires. Il faudrait pouvoir y ajouter les strophes qui donnent la signification des défauts lorsque ceux-ci sont dus à des conditions astrologiques, produisent des effets de nature planétaire, et impliquent en conséquence l'horoscope de notre Logos planétaire particulier. Mais ces strophes sont bien trop abstruses, et leur thème est trop compliqué et d'une envergure trop étendue. L'humanité ne pourra les étudier et les considérer qu'après avoir atteint un stade de développement intuitif où les hommes seront capables "d'apprécier les causes et les effets comme un processus d'ensemble et d'apercevoir à la fois le commencement et la fin en un seul éclair de temps dans l'espace". C'est en ces termes que le Maître Sérapis résuma un jour le sujet alors qu'il s'efforçait d'entraîner un groupe de disciples initiés à aborder ainsi de vastes problèmes. |
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